L'Humain évolue dans un équilibre complexe, souvent précaire, entre crises et environnement.

L'Histoire humaine en est une longue répétition qui a marqué négativement autant que positivement son évolution.

Qu'il soit naturel ou construit, l'environnement influence profondément le développement et l'intensité des crises humaines.
On sait désormais que la déforestation, la pollution, et l'urbanisation intensive augmentent la fréquence et la gravité des catastrophes naturelles (comme ce fût déjà le cas près de 3000 ans avant nous en Mésopotamie).
De même, les environnements sociaux, les conditions de vie, les relations interpersonnelles, les valeurs culturelles façonnent la manière dont les individus et les sociétés réagissent face aux crises.

Des démocraties à bout de souffle, des grandes puissances assoiffées de pouvoir, un affaiblissement civilisationnel d'une ampleur rarement vue, une mainmise de la technologie sur le cours de nos vies, cette impression que nous ne sommes plus maîtres de notre destin, que le sens même de nos vies nous échappe, autant d'éléments qui rendent de plus en plus évident que nous sommes actuellement dans l'une des périodes tourmentées de l'histoire humaine.

Quelles qu'elles soient, les crises sont des moments révélateurs où les faiblesses humaines, qu'elles soient biologiques, psychologiques, ou institutionnelles sont exposées.Elles montrent notre dépendance vis à vis d'un environnement stable et notre vulnérabilité face aux changements rapides.

Ces crises peuvent être considérées non seulement comme des catastrophes externes mais aussi comme des révélateurs de nos pulsions internes et des mécanismes de défense, déni ou refoulement, que nous employons pour y faire face.
Elles ne sont pas seulement des évènements exterieurs, mais le reflet d'une dualité interne de nos tensions inconscientes où pulsions de vie et de mort coexistent et se heurtent.

Elles sont aussi comme un miroir révélant des peurs profondes, des désirs conflictuels et des angoisses archaïques refoulées.
Elles révèlent aussi un Moi en position de faiblesse qui ne peut plus se réfugier dans un fantasme de toute puissance.

Elles nous forcent donc à réfléchir à nos capacités de résilience, à notre pouvoir d'adaptation et à notre responsabilité collective.

Nous aborderons ces différents aspects dans nos conférences de l'année 2025.